Elles St Jean

Série de portraits réalisés à 6 mains avec Caroline Cochet et Sophie Ducharme.

Julie Blaquié Illustration Bordeaux

Julie BLAQUIE et Caroline COCHET ont toutes deux fait leur études au Lycée Montesquieu à Bordeaux. L’illustratrice et l’autrice habitent depuis quelques années dans le quartier St Jean. Au début, elles ont toutes les deux eu la même première impression : celle d’emménager dans un quartier sans vie, peu dynamique et loin du centre animé de Bordeaux. Après avoir découvert la vie du quartier et ses habitants, elles ont choisi de travailler ensemble pour réaliser une série de portraits qui mettent en lumière les initiatives et l’âme du quartier St Jean.
Sophie DUCHARME se joint au projet en 2018. Sophie écrit et anime des ateliers d’écriture. Elle est liée au quartier St Jean par des ateliers qu’elle anime à l’Union St Jean et son amitié avec Brigitte Lavorel, une Elle Saint Jean.

Pourquoi le portrait ?

C’est la forme la plus simple, un cadre classique, qui s’adapte aussi bien à l’écrit qu’au dessin. Nous voulons rester au plus proche de l’humain et montrer les figures du quartier, pas forcément les plus connues, mais celles qui nous touchent. Nous avons surtout envie de raconter des histoires, de mettre en lumière les initiatives du quartier.

Pourquoi le quartier St Jean ?

C’est un quartier en pleine mutation et pendant longtemps les abords de la gare ont été plutôt mal famés. La rénovation urbaine a été entamée, avec des travaux de grande ampleur qui sont tournés vers l’avenir. Dans ce temps de transition, nous voulons travailler sur le présent, pour montrer les gens qui font vivre ce quartier et qui lui donnent son âme.

Pourquoi les femmes ?

En cherchant les premières personnes et initiatives, ce sont d’abord des femmes qui nous ont inspirées. L’univers du chantier EURATLANTIQUE est très masculin, le quartier de la gare avec ses sex-shops l’est tout autant, c’est la face visible du quartier St Jean. Mais derrière les murs, des femmes travaillent, rêvent, proposent, aident et créent du lien. Ce sont souvent des initiatives locales qui sont mises en réseau et forment un maillage fragile et essentiel. C’est ce travail de fourmi, en parallèle des grands chantiers, que vous voulons évoquer.

Portraits 2015 – 2016 :
Odile Go, le bar Ô plafond
Brigitte Lavorel, le corps féminin en plénitude
Maryse Paloma et Delphine Delas, sorcières de mère en fille
Céline Rubis, (la Partagerie), les enfants d’abord !
Hanifa, celle qui parle avec le cœur
Marlène, le don des histoires
Olivia Perez, Madame la chef de gare
Bénédicte Chevallereau, « qui serons-nous à marcher ensemble ? »
Daniela Pasinetti, « Sorridi alla vita e la vita ti sorriderà »

5 réflexions au sujet de « Elles St Jean »

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